Il y avait la peinture pompier, ici une tentative de poésie pompière
• notre camion rouge...
• n'est pas flambant neuf.
• l'autre jour prenant l'air d'hiver,
• empruntant un pont pas neuf,
• mais peint de frais,
• piles à l'heure,
• une petite bouchée acquittée pour l'autre rive
• plus de pimpon, paimpol, pimpont
• longeant l'allée bordée
• ai tenté d'esquiver une plaque, flaque, marque, trace, tache, claque
• au camping, placement libre sans guide ni plan
• ni large manœuvre possible,
• "tâchez de ne pas accrocher une tente ni une corde à linge
• fût-elle détendue, courte cordelette..."
• prends l'allée parallèle à la seine,
• à jardin, trouve notre boulangerie,
• elle ne peint plus de vent...
• ni derrière le vin;
• derrière pas plus de vent que devant de pain...
• à cours,
• vient un ciel sans trace,
• les géodésiques sans bornes,
• essayons ne serait-ce qu'une fois d'être détachés,
• le temps est si bien que... le tant est si beaux...
• nous rendons le printemps et empruntons l'été,
• au rancard les longues biclouteries,
• sans pignons,
• paysages dépeints,
• les pentes ne nous inquiètent plus,
• pimpon, ni painthur ni pont paint.