L'installation photovoltaïque au dessus de nos têtes est unique en France ; auto consommation et habitat groupé; c'est pourquoi elle suscite l'intérêt des chercheurs... Interview par téléphone: notre pote Laurent explique à une thésarde que à l'origine cette opération avait été pensée avec un seul compteur d'énergie sur lequel tous les logements auraient tiré selon leurs besoins. Le réseau Engie (ERDF) leur a interdit cela. Apparement cette position serqit attaquable mais quand même bien difficile à gagner; les habitudes ont la vie dure. Le groupe laisse,,,


Les habitants ont donc opté pour un compteur par logement et un compteur pour les communs; soit 11 compteurs (linky). Tous les panneaux photovoltaïques sont raccordés au compteur des communs et les ballons d'eau chaude sont tous raccordés au compteur commun. Au moment de notre séjour, le raccordement était fait mais le compteur ne comptait rien de ce qui pouvait être produit. Cela représente 2 ou 3 mois de production solaire, heureusement production hivernale. Quelques jours après notre arrivée (c'est grâce à nous?), le compteur a été actionné et les kWh solaire ont pu être comptés.

Question sur le comptage des consommations; la clé de répartition est pour l'instant par unité de logement+les communs, c'est à dire à diviser par 11. Laurent dit que cela pourra évoluer.


Est-ce que l'énergie était un pilier (une valeur) dans le projet participatif? Laurent répond que non, ce n'est pas une priorité.


• des panneaux solaires photovoltaïques pour produire essentiellement de l'eau chaude. Ca semble étrange mais finalement c'est pas bête.

• le dimensionnement a été ajusté pour servir de protection solaire sur les façades exposées au Sud; ce qu'on appelle la casquette en archi bioclimatique. Si on raisonne en terme rendement financier (combien coûte l'installation, quelle est sa durée de vie, quelle est sa production???), on devrait déduire du coût de l'installation de production le coût d'une protection solaire (car elle est indispensable, le photovoltaïque est donc une solution un 2 en 1).

• L'installation est composée de 60 panneaux de 1 m X 1,6 m, pour une puissance totale indiquée sur l'étiquette de 60 X 265 Wp soit 15,9 kWc. Ce à quoi il faut appliquer un coefficient de localisation: nous sommes à Forcalquier je prends un coef de 1,7 = 27 030 kWh/an, (on est bien d'accord qu'une installation de 16kWc produirait moins dans le Nord. D'après Calsol à Lille la production serait de 1147 kWh pour une inclinaison (une pente) de 30° ; ça fait 30 % en moins.

• Il y a plusieurs façon de calculer la production. D'après le site ines et le logiciel Calsol http://ines.solaire.free.fr/gisesol_1.php, l'inclinaison optimum serait de 32° pour une orientation plein sud et offrant ainsi une irradiation globale maximale sur l'année de 1715 kWh par m2, si on applique un rendement de 15%. Ce que la panneau peut transformer en électricité;cela dépend de la qualité du panneau. Ca donne 60 X 1,6 X 1715 X 0,15 = 21 000 kWh par an (un site internet explique clairement comment calculer https://www.energies-nouvelles.net/rendement-installation-panneaux-photovoltaiques/  Ici chaque panneau à une puissance de 265 Wc, la localisation permet de produire 265 X 1,7 Wh, le constructeur estime que le rendement de son panneau est proche de 19%.